Le curage de la rivière Kamagema de Panzi à Bukavu et le respect de dix mètres de rives de la rivière Ruzizi, sont entre autres solutions que préconise les chercheurs afin de limiter le glissement de terrain au niveau de Buhozi dans le territoire de Kabare.
Ils recommandent aussi la délocalisation des habitants vivant sur le site qui présente un danger ainsi qu’une intervention du gouvernement et des organisations non gouvernementales pour la prise en charge des habitants dont leurs habitations ont été touchées par cette catastrophes.
Ceci ressort de l’atelier de présentation des résultats des observations de terrain à Luhore/Buhozi à Kabare et de Lukula au bord de la rivière Ruzizi au terme d’une étude réalisée fin février courant par une équipe de chercheurs du CRSN-Lwiro et de l’Université officielle de Bukavu UOB.
Pour le chercheur au CRSN-Lwiro, Maki Mateso il faut la création d’un système d’alerte en faveur de la population riveraine en cas d’obstruction de la rivière Ruzizi, ceci pour prévenir les dangers qui peuvent subvenir en cas de catastrophe.
Présent à cette activité, le commissaire provincial en charge de l’environnement Notien Kazunguzibwa sollicite le concours de tout un chacun afin de trouver des solutions durables à ce problème.
L’activité présentation de ces résultats a eu lieu mardi 5 mars 2024 à l’hôtel Mont Kahuzi de Bukavu.
Selon nos sources, au moins 150 familles habitant sur le site de Buhozi doivent être délocalisées suite à ce problème de glissement de terrain dans cette partie du territoire de Kabare.
Par Ricky Ombeni