Les militaires du secteur opérationnel Sukola 2 Nord Sud-Kivu ont lancé depuis tôt le matin de mardi 26 novembre 2019 des offensives contre le groupe armé dénommé Conseil National pour la Renaissance et la Démocratie CNRD en sigle dans les hauts plateaux de Kalehe.
Selon l’un des porte-parole de la 33ème région militaire le Capitaine Dieudonné Kasereka, ces offensives sont lancées sur ordre de la haute hiérarchie militaire en province.
Sous la coordination du commandant du secteur opérationnel Nord Sud-Kivu le Général de brigade Dieudonné Muhima, ces opérations ont pour but de déloger ces rebelles de toutes les positions qu’ils occupaient et rétablir l’autorité de l’Etat dans cette partie.
Pour la journée de mardi 26 novembre 2019, les Forces Armées de la République ont récupéré les localités de Kitindiro, Rutare 1, Nganjo et Bibatama ; jadis contrôlés par les miliciens du CNRD, un groupe armé étranger ; précise Dieudonné Kasereka.
Il appelle les populations des hauts plateaux de Kalehe à rester calmes, à soutenir l’armée et à éviter toute collaboration avec tous les groupes armés afin de donner la chance de réussite à ces opérations.
De son côté, l’Administrateur assistant du territoire de Kalehe en charge des finances Pascal Cimana confirme l’information. Il salue le début de ces opérations car c’est depuis longtemps que les populations des hauts plateaux sont sous le joug de ces groupes rebelles.
Pascal Cimana rassure que malgré le faible effectif des policiers dans cette partie du Sud-Kivu, des études sont en cours afin de déployer certains dans des coins déjà récupérés afin de stabiliser la situation.
Des sources de la société civile, nous apprenons qu’il y aurait des déplacements des populations fuyant vers les centres de Shanje.
En ce qui concerne d’autres coins des hauts plateaux comme Numbi et Shanje, l’administrateur assistant du territoire de Kalehe rassure que les éléments Nyatura qui avaient occupé ces lieux la semaine dernière se sont retirés après avoir appris que les FARDC préparaient des opérations. Pour l’instant, la situation y est calme, précise Pascal Cimana.