Le député provincial Amani Kamanda Jacques, rapporteur de l’Assemblée Provinciale du Sud-Kivu a participé, à Kinshasa, à l’atelier national de validation de l’avant-projet de la loi sur l’aménagement du territoire en République Démocratique du Congo.
A cette occasion, cet élu du territoire de Kalehe a plaidé auprès du ministre National de L’aménagement du territoire pour que cet avant-projet définisse clairement l’espace réservé aux peuples autochtones dans les provinces.
Amani Kamanda Jacques motive cette prise de position dans le souci de voir les parcs nationaux cesser d’être victimes des pratiques qui ne contribuent pas à la protection de l’environnement.
C’est ainsi qu’il estime qu’il est important que les autorités provinciales s’impliquent pour mettre fin à la déforestation dans le Parc National de Kahuzi-Biega dans sa partie située au Sud-Kivu et même dans les autres provinces.
« notre participation à l’atelier national de validation de l’avant-projet de la loi sur l’aménagement du territoire va son présent d’or par ce que la province du Sud-Kivu mérite un aménagement de la province, un désengorgement de la ville de Bukavu qui est aujourd’hui victime des catastrophes naturelles. L’Assemblée Provinciale du Sud-Kivu appuie cette démarche et compte mettre en place une politique capable d’aider la province à quitter cette situation qui pèse sur nos populations », rassure Amani Kamanda Jacques avant de poursuivre en démontrant l’importance d’une telle réforme.
« globalement donc, cette réforme aidera la province à monter des stratégies d’atténuation aux changements climatiques, une bonne politique et respectueuse de la ressource forestière, des droits et besoins des communautés locales y compris des peuples autochtones (Pygmées), un shema Provincial d’aménagement du territoire provincial dans une perspective de gestion rationnelle, durable et économe de l’espace. L’encadrement de ce processus d’aménagement du territoire dans les provinces est d’une grande importance car permettra L’élaboration des schémas provinciaux d’aménagement », conclut-il.
Il estime par ailleurs que pour limiter les catastrophes naturelles, un plan d’aménagement de la province est important.
Il recommande également l’implication des autorités dans la résolution des certains conflits dans le PNKB ; des conflits liés à la déforestation, le sciage des bois car cela, rappelle Amani Kamanda Jacques, contribue au réchauffement climatique, provoque des éboulements et la carence d’eau potable en province.