Radio MaendeleoRadio Maendeleo
  • ACCUEIL
  • POLITIQUE
    POLITIQUEShow More
    Gouvernement Suminwa II : l’Union sacrée garde la main, l’opposition radicale et la société civile écartées
    1 semaine ago
    RDC : vers la paix ? Kinshasa et le M23 posent les bases d’un accord global
    4 semaines ago
    RDC-Rwanda : Un accord historique à Washington, mais le processus de Doha reste déterminant selon un expert
    2 mois ago
    Accord de paix RDC-Rwanda : Les organisations de défense des droits des femmes appellent à une mise en œuvre rapide
    2 mois ago
    30 Juin 2025 : La RDC célèbre 65 ans d’indépendance, entre mémoire historique et appel au civisme
    2 mois ago
  • EDUCATION
    EDUCATIONShow More
    Sud-Kivu : plus de 1300 écoles fermées et 300.000 enfants hors système scolaire à trois semaines de la rentrée
    1 semaine ago
    Sciences de la santé : plaidoyer pour les méthodes de recherche mixtes à l’ISTM/Bukavu
    2 semaines ago
    EXETAT 2025: déroulement sans graves incidents dans les territoires
    2 semaines ago
    Nord-Kivu : Plus de 31.000 finalistes débutent les épreuves dans un contexte sécuritaire particulier
    3 semaines ago
    Sud-Kivu 2 et 3 : l’Examen d’État débute dans le calme malgré les défis logistiques
    3 semaines ago
  • SOCIETE
    SOCIETE
    Show More
    A la une
    Délabrement avancé de la RN5 : plus de 150 véhicules bloqués à différents endroits entre Uvira-Fizi-Misisi et Maniema
    1 an ago
    Bukavu: un nouvel arrêté pour mettre fin au désordre dans le transport en commun
    1 an ago
    Sud-Kivu: le CEDH veut plus d’engagement dans le respect des droits de peuples autochtones
    1 an ago
    Dernières nouvelles
    Sud-Kivu : indignation face au sabotage et pillage des infrastructures de Modeste Bahati Lukwebo
    1 jour ago
    Six mois après leur exil, des centaines de Congolais réfugiés au Burundi toujours en grande précarité
    3 jours ago
    Conflit RDC : les documents migratoires au cœur d’un bras de fer entre Kinshasa et l’AFC/M23
    3 jours ago
    Bukavu : quatre membres d’une famille meurent dans l’écroulement d’un mur à Kadutu
    4 jours ago
  • SANTE
    SANTEShow More
    Mwenga : la société civile appelle à des stratégies pour freiner le choléra
    5 jours ago
    Sud-Kivu: coupé de Bukavu, le territoire de Fizi se meurt; les populations abandonnées
    1 semaine ago
    Choléra à Idjwi : 490 cas dont 4 décès enregistrés depuis janvier 2025
    1 semaine ago
    Conflits armés au Sud-Kivu : plusieurs agriculteurs empêchés d’accéder à leurs champs
    1 semaine ago
    Semaine mondiale de l’allaitement : un geste vital pour réduire la mortalité infantile
    2 semaines ago
  • PLUS D’ACTUALITES
    • Sport
    • Environnement
    • Culture
    • Economie
    • Justice
    • Securité
Reading: RDC : Inexécution des jugements rendus en matière des crimes internationaux et ras-le-bol des Victimes.
Share
Notification
Aa
Radio MaendeleoRadio Maendeleo
Aa
  • ACCUEIL
  • POLITIQUE
  • EDUCATION
  • SOCIETE
  • SANTE
  • PLUS D’ACTUALITES
Recherche
  • ACCUEIL
  • POLITIQUE
  • EDUCATION
  • SOCIETE
  • SANTE
  • PLUS D’ACTUALITES
    • Sport
    • Environnement
    • Culture
    • Economie
    • Justice
    • Securité
Avez-vous déjà un compte ? Sign In
Follow US
© 2023 . Radio Maendeleo. Tous droits réservés.
Radio Maendeleo > Blog > Justice > RDC : Inexécution des jugements rendus en matière des crimes internationaux et ras-le-bol des Victimes.
JusticeUncategorized

RDC : Inexécution des jugements rendus en matière des crimes internationaux et ras-le-bol des Victimes.

Last updated: 2020/10/15 at 12:08 PM
Rédaction
Share

Alors que depuis 2000, le gouvernement congolais s’est engagé dans un processus de lutte contre l’impunité des crimes de masse, le bilan reste mitigé. C’est ce que révèlent les témoignages de victimes et  la note de plaidoyer intitulée : « L’urgence pour la RDC de solder sa dette envers les victimes de crimes de masse et revoir sa politique de réparation » réalisée par les organisations internationales, Avocats Sans Frontières, TRIAL International et RCN Justice & Démocratie. 

Rencontrées au cours d’une manifestation organisée le 01 Octobre 2020 à Bukavu par la société civile du Sud Kivu afin de réclamer l’instauration d’un tribunal pénal international pour la RDC, les victimes de violences sexuelles, toujours en attente du versement des dommages et intérêts prononcé par des jugements rendus en matière des crimes internationaux, expriment leur mécontentement :

« Nous sommes fatiguées par les sensibilisations, surtout celles des organisations féminines qui nous invitent à avoir confiance en notre justice et d’y recourir surtout lorsque qu’on a  subi des préjudicies afin de trouver réparation ».

« Je suis mère d’une fille victime de violences sexuelles dans l’affaire KAVUMU (député Batumike Rugimbanya et ses complices) et les auteurs avaient été condamnés à payer 5000 USD à titre de réparation ; mais jusque-là je n’ai jamais bénéficié de ce que le jugement avait prévu comme réparation ».

L’exécution des jugements rendus, « long comme un jour sans pain »

D’après les données collectées dans la note de plaidoyer « L’urgence pour la RDC de solder sa dette envers les victimes de crimes de masse et revoir sa politique de réparation », plus de 3300 victimes attendent toujours le versement de près de 28 millions de dollars de dommages et intérêts ordonnés par la justice congolaise. Des réparations prononcées dans le chef des accusés, mais également de l’Etat congolais, à titre solidaire.

A lui seul, le prononcé du jugement ne suffit pas pour procéder à son exécution : en RDC la procédure est longue et surprend les victimes par la multitude de démarches à entreprendre et des acteurs à mobiliser pour faire respecter ces jugements.

Le déclenchement de la procédure d’exécution passe d’abord par la mise en état du dossier, c’est-à-dire l’obtention deJ: la décision définitive ; Revêtue de la formule exécutoire, suivie de ; La signification de ladite décision aux personnes condamnées.

Et chacune de ces étapes, souligne l’étude, « vient avec son lot de démarches administratives, frais de justice et difficultés ». Situation difficile, pour la plupart des victimes, sans ressources suffisantes, vivants dans des milieux reculés et ne pouvant y faire face, comme en témoigne Monsieur Léonard Basilwango Mutumoyi, Responsable de la Clinique Juridique de l’organisation African Center for peace Democracy and human Roghts de Bukavu ACPDB qui a accompagné les victimes dans l’affaire Mulenge/Lemera

«Ce sont des victimes très vulnérables et très pauvres qui ont pu avoir un procès grâce à l’appui des organisations international la procédure est a coutée 8000 USD sans aboutir et c’est depuis 9 ans que ces victimes sont dans l’attente et ne savent plus à quel saint se vouer »

A noter que malgré les efforts des organisations internationales qui appuient les victimes et des actions isolées de plaidoyer menée par les avocats des victimes à l’endroit des politiques, ces derniers n’ont brillés que par des promesses et un manque de volonté.

Nécessité de repenser  les choses

Dans l’acception la plus générale, la réparation consiste au rétablissement de la situation antérieure au tort : remise des choses en état ou versement d’une compensation du préjudice. Au-delà du montant global de la dette de l’Etat, l’étude s’est également penchée sur le détail des réparations octroyées par les juridictions. Les trois organisations s’accordent sur le fait que : « émerge un certain nombre de biais, à commencer par le caractère aléatoire des dommages et intérêts octroyés. Il n’existe en effet pas de barème harmonisant les réparations… »

Pour la plupart des cas, les montants alloués sont rarement justifiés sur la base des préjudices subis et constatés. L’absence des critères communs d’appréciation des préjudices subis par les victimes donne l’impression que le montant des dommages et intérêts par victime est surestimés et peut constituer un prétexte pour le gouvernement de ne pas s’acquitter de sa dette.

C’est à ce titre qu’Avocats Sans Frontières, TRIAL International et RCN Justice & Démocratie, préoccupés par l’inexécution systématique par la RDC des mesures judiciaires de réparation et l’impact sur les victimes de crimes de masse, recommandent

« La réforme de la procédure d’exécution pour rendre les réparations exécutables d’office ; l’élaboration d’un système de barème pour le calcul des dommages et intérêts, et sa vulgarisation »

Les organisations nationales et internationales : un dernier espoir pour les victimes

A travers cette étude, Avocats Sans Frontières, TRIAL International et RCN Justice & Démocratie visent à apporter une perspective renouvelée sur l’inexécution systématique de ces mesures de réparation de la part de l’Etat congolais. Les réflexions sont le fruit d’années d’accompagnement des victimes de crimes de masse devant les juridictions congolaises et d’un atelier organisé en décembre 2019 à Kinshasa avec l’ensemble des acteurs institutionnels et de la société civile impliqués dans les parcours de réparation des victimes.

Face aux diverses promesses et à l’incertitude quant à l’exécution des jugements rendus en leur faveur, les victimes dans l’affaire Mulenge/Lemera à travers le responsable de la clinique juridique ACPDB du Sud Kivu, font un appel aux organisations internationales et nationales, engagées dans cette cause :

«Que les partenaires, les organisations nationales qu’internationales nous aident dans le plaidoyer auprès de l’Etat congolais afin que nous obtenions l’exécution des jugements rendus en notre faveur et le paiement des dommages et intérêts ».

Notons que le lancement de la note de plaidoyer « L’urgence pour la RDC de solder sa dette envers les victimes de crimes de masse et revoir sa politique de réparation » est prévu le 15 Octobre.

Furaha CHITERA

Vous aimeriez aussi

GENOCOST en RDC : la société civile du Sud-Kivu invite les confessions religieuses à organiser des cultes pour la paix

Sud-Kivu : le CEDH forme 15 para-juristes sur les droits humains et droits des peuples autochtones

RDC: l’asbl CEDH vulgarise la loi No 22/030 du 15 juillet 2022 portant protection et promotion des droits des peuples autochtones pygmées

Sud-Kivu: le CMPDDH documente 17 cas de violations contre les défenseurs des droits humains

RDC: 8 ans après l’assassinat de Michael Sharp, une fondation portant son nom voit le jour à Bukavu

TAGGED: Jugement, RCN, reparation, Victimes
Rédaction 15 octobre 2020 15 octobre 2020
Share This Article
Facebook Twitter Whatsapp Whatsapp LinkedIn Telegram Email Copier le lien Print
Previous Article Bukavu : La fondation Rubuye appuie plus de 200 enfants en fournitures scolaires
Next Article Sud Kivu:le chef du village de Muyange nie son implication dans la déstabilisation du PNKB et disculpe les ONG
Laisser un commentaire

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Nous suivre en direct :

Your browser does not support the audio element.

Ecoutez nos dernières émissions

  • Journal en Français du 15 Aout 2025
  • Journal en Swahili du 15 Aout 2025
  • Journal en Français du 14 Aout 2025
  • Journal en Swahili du 14 Aout 2025
  • Journal en Français du 13 Août 2025
  • Journal en Swahili du 13 Août 2025

Encore plus d’émissions…

Vous aimeriez aussi

GENOCOST en RDC : la société civile du Sud-Kivu invite les confessions religieuses à organiser des cultes pour la paix

2 semaines ago

Sud-Kivu : le CEDH forme 15 para-juristes sur les droits humains et droits des peuples autochtones

1 mois ago

RDC: l’asbl CEDH vulgarise la loi No 22/030 du 15 juillet 2022 portant protection et promotion des droits des peuples autochtones pygmées

1 mois ago

Sud-Kivu: le CMPDDH documente 17 cas de violations contre les défenseurs des droits humains

1 mois ago
Previous Next
Radio MaendeleoRadio Maendeleo
© 2025 Radio Maendeleo. Tous droits réservés.
Bienvenue !

Connectez-vous

Mot de passe perdu ?