Deux semaines après le déclenchement du mouvement de sit-in des agents de cette institution au bureau de MUHUMBA, rien n’a évolué. Les élèves étudiants dans les écoles de cette dernière, sont toujours à la maison, et pourtant, les examens du premier semestre ont débuté.
Ces agents continuent à réclamer le départ de leur directeur national ABABACAR DIOP qui selon eux viole la loi congolaise qui garantit le paiement du préavis lors de la démission ou de la retraite d’un agent.
Après plusieurs démarches de réconciliation le concerné campe sur sa décision malgré ce mouvement des travailleurs pour qui demande qu’ils soient rétablis dans leurs droits, ce qui permettrait aux enfants de reprendre le chemin de l’école.
Alors que d’autres élèves vont à l’école, ceux du village d’enfants SOS, passent la journée à la maison et visiblement cela inquiète les parents qui multiplient les correspondances afin que les activités scolaires reprennent. Selon eux cette situation expose les enfants à la délinquance.
Ils disent avoir déjà payés les frais exigés par les responsables de cette institution pour que les enfants étudient dans des bonnes conditions car cette situation risque d’impacter négativement le calendrier scolaire.
Les autorités provinciales devraient rapidement trouver des réponses à toutes ces préoccupations pour ne pas gâcher l’avenir de ces enfants en âge de recevoir une bonne éducation selon une certaine opinion.
Les agents de leur côté promettent de poursuivre leur sit-in jusqu’à ce que soient trouvées des solutions à leurs revendications.