413 cas des violations graves des droits de l’enfant ont été répertoriés au Sud Kivu en cette année 2022 par le groupe de travail technique conjoint GTTC provincial sur les enfants et les conflits armés.
Parmi ces cas l’on note 296 cas de recrutement et utilisation des enfants dans les groupes armés, 56 cas d’enlèvements d’enfants, 25 cas de meurtres et mutilations, 15 cas des violences sexuelles, 13 d’attaques et occupations d’écoles et centres de santé et 8 cas de refus à l’accès humanitaire.
Ces chiffres ont été présentés ce mercredi 21 décembre 2022 au cours d’une réunion de présentation de ce groupe de travail qui comprend les agences du système des Nations Unies, la MONUSCO et les membres du gouvernement provincial.
Pour Kizito Kalunga, administrateur de la protection de l’enfant à la MONUSCO Sud Kivu et co secrétaire de ce groupe de travail, l’activisme des groupes armés est à la base des violations des droits de l’enfant.
Pour que la situation de l’enfant s’améliore, il est nécessaire que les seigneurs de guerre suivent l’appel du chef de l’Etat qui invite les groupes armés à déposer les armes ajoute-t-il.
Le CTTC travaille sur base d’un plan d’action signé entre la RDC et l’ONU et vise entre autres à amener les forces de sécurité à ne pas recruter et utiliser les enfants.
Cette rencontre s’est tenue à la Monusco Bukavu à Muhumba en commune d’Ibanda.