Sur appel de la société civile forces vives, la journée ville morte a été observée différemment dans la ville de Bukavu. Si le transport en commun a tourné normalement au centre-ville de Bukavu, les activités commerciales ne se sont pas déroulées comme à l’accoutumée.
Depuis très tôt le matin, les conducteurs des taxis motos et taxis bus se sont déployés dans plusieurs axes routiers pour assurer les activités de transport.
Cependant même aux heures de pointe notamment à midi, le flux habituel des véhicules n’était pas visible notamment sur avenue Patrice Emery Lumumba et dans plusieurs autres carrefours de la ville.
Plusieurs galeries sont restées fermées pendant toute la journée sur l’avenue Maniema au lieu dit communément chez Baba Chingazi. Seuls les vendeurs ambulants et certains rares tenanciers des dépôts ont exercé leurs activités.
Plusieurs Organisations Non Gouvernementales ONG ont répondu favorablement au mot d’ordre de la société civile. Les unes ont hermétiquement fermées leurs portes et les autres ont travaillé en service minimum selon les urgences présentielles à régler.
En revanche, les institutions financières à savoir les Banques et les coopératives ont gardé leurs sièges fermés pendant toute la journée.
Sur avenue industrielle où l’on retrouve plusieurs quincailleries, le constat fait état d’un déroulement inhabituel des activités. Les tenanciers desdites maisons ont décidé de respecter la ville morte surtout par peur de dérapage.
Le secteur privé a obéi à une certaine proportion à l’appel de la société civile mais le secteur public a rendu disponible son service.
Les services notamment ceux chargés de percevoir les recettes tant au profit du pouvoir central et la province ont été opérationnels.
Thierry M. RUKATA