Les recommandations formulées par la commission spéciale mise en place par l’Assemblée Provinciale pour enquêter sur la spoliation des maisons et parcelles de l’Etat de 2015 à 2024, ne devraient pas rester lettres mortes.
Elles devraient bénéficier d’une attention particulière en sorte que toutes les personnes citées à savoir les bourgmestres, les anciens ministres provinciaux et nationaux de l’urbanisme et habitat, les anciens Gouverneurs, les opérateurs économiques et les agents des services concernés soient entendus par la justice, révoqués et subir la rigueur de la loi.
Recommandation de plusieurs acteurs socio-politiques ayant pris par la plénière de présentation dudit rapport le mardi 24 décembre et d’autres ayant pris connaissance du contenu de ce rapport.
Pour Jean Chrysostome KIJANA, président national de la Nouvelle Dynamique de la Société Civile en RDC, il est impérieux que tous les auteurs soient traduits en justice et non laisser ce rapport sans suite.
Tout en encourageant l’équipe qui a travaillé sur cette enquête, Jean Chrysostome KIJANA rappelle que si la justice est activée dans cette matière, cela peut dissuader d’autres personnes qui s’évertuent dans la vente et la spoliation des biens de l’Etat.
Signalons que dans ce rapport, les membres de la commission citent les sites en danger de spoliation tels que la buanderie de l’athénée d’Ibanda, le site de ELAKAT, tous les cimetières à savoir Ruzizi en commune d’Ibanda et Kanoshe à Bagira, le terrain de Ndendere et plusieurs autres maisons de l’Etat.
Toutes les maisons et parcelles concernées ont été spoliées et/ou vendues sur base des contrats léonins qui défavorisent l’Etat en faveur des individus, des actes illégaux de désaffectation ainsi que le banditisme de certains agents et cadres de l’urbanisme et de l’administration foncière à Bukavu comme à Kinshasa.
Par Etienne Mulindwa