Le Centre d’Espoir pour les Droits de l’homme CEDH dénonce les tracasseries dont sont victimes les passagers qui quittent Bunyakiri pour Bukavu et vice versa au niveau de la barrière de Tchivanga dans le Parc National de Kahuzi-Biega.
Dans un document rendu public et dont une copie est parvenue à Radio Maendeleo, le secretaire executif de cette structure Me Gentil Akilimali indique que les éco-garde exigent des frais d’enregistrement aux passagers. Ces frais sont évalués à mille voire deux mille francs Congolais renseigne notre source.
Maitre Gentil Akilimali renseigne que les femmes et les motocyclistes sont souvent victime selon l’enquête menée par le Centre d’Espoir pour les droits de l’homme CEDH. Il ajoute que ceux qui n’ont pas de cartes d’électeurs sont sommés de payer 5 à 10 dix dollars pour échapper à ces tracasseries.
« … Il y a des violations des droits de l’homme qui sont commises à la barrière de Tchivanga. Cette barrière est érigée par les éco gardes du Parc National de Kahuzi Biega. Ces derniers exigent aux passagers des amandes transactionnelles, ceux qui n’ont pas de cartes d’électeurs sont arrêtés arbitrairement, torturés et obligés de payer entre dix et vingt dollars américain… » , révèle notre source
Contacté le chargé de communication du Parc national de Kahuzi Biega , Hubert Mulongay rejette toutes ses accusations. Il fait savoir que le Directeur de ce site du patrimoine mondial a récemment adressé une lettre aux différents services érigés à cette barrière. Hubert Mulongoy promet que le Parc National de Kahuzi Biega va faire le suivi de ce dossier.
« … La barrière de Tchivanga abrite plusieurs services, les éco-gardes ne sont pas seuls là bas. Nous avons été informé de ces tracasseries mais qui n’étaient pas faites par les éco-gardes. En tous cas les éco-gardes sont instruits qu’ils sont ne peuvent pas se livrer à de tels actes. L’ICCN n’est pas un service de bandits mais c’est un service organisé et il doit être respecté… », indique Hubert Mulongoy
Hubert Mulongoy ajoute qu’il y a également des consignes à respecter. Par exemple, il est interdit de circuler dans le Parc National de Kahuzi Biega après 18h pour permettre aux animaux qui se promènent la nuit de se déplacer.
Sylvie Nabintu