S’imprégner de la situation de la maladie de Mpox en province du Sud-Kivu, c’est la mission en province de la délégation venue de Kinshasa constituée notamment du directeur de l’Institut Nationale de Santé Publique INSP et du directeur de cabinet du ministre nationale de la santé publique, hygiène et prévoyance sociale.
Après une réunion à la division provinciale de la santé où elle a reçu un briefing sur la situation du Monkey Pox et sa prise en charge, la délégation s’est rendue dans le territoire de Kabare où elle a visité les centres de traitement de cette maladie à Lwiro et celui du centre hospitalier de Kavumu.
Au centre de traitement de Mpox à Lwiro, le médecin chef de zone de Miti-Murhesa a fait savoir à cette délégation que ce centre reçoit 70% des enfants de moins de 15 ans.
Il en ressort que le constat est amer vu que dans tous ces centres de traitement, les conditions ne sont pas requises. Les malades et leurs gardes sont entassés ensemble, les cas suspects et confirmés dans une même chambre ainsi que la présence des adultes mélangés aux enfants.
Au regard de cette situation et pour limiter la propagation de cette épidémie, le directeur de l’Institut National de Santé Publique INSP Dieudonné MWAMBA demande que le triage soit fait le plutôt possible.
Il invite les partenaires impliqués à fournir assez d’efforts pour un impact visible de leur travail sur terrain.
Le directeur de cabinet du ministre national de la santé publique, hygiène et prévoyance sociale, le docteur MUBOYAYI TSHIKAYA Romain promet que toutes les questions pour améliorer les conditions dans ces centres de traitement seront prises en compte lors de l’élaboration du plan national de riposte.
Ceci en respect au principe : un plan, une coordination, un seul budget, explique le docteur MUBOYAYI TSHIKAYA.
Signalons que peu avant la descente sur terrain, la délégation échangé avec le gouverneur de province sur cette question.
Par Sylvie Nabintu