Les autorités pénitentiaires sont appelées à œuvrer pour améliorer les conditions carcérales des détenus, notamment les ceux condamnés à morte dans différentes maisons carcérales.
Appel lancé lors d’un atelier de réflexion organisé par Action pour la Justice, la paix et le développement, AJPD RDC à l’intention des autorités pénitentiaires et les défenseurs des droits humains, ce vendredi 18 février 2022 à l’hôtel Belvédère en commune d’Ibanda
Selon Maitre Jacques Imani, Chargé des programmes de l’AJPD-RDC, il a été remarqué les détenus vivent des conditions inhumaines et qui ne respectent pas les droits humains avec le manque de nourriture, des soins de santé.
Pour lui, la situation se dégrade du jour le jour enlevant ainsi son sens à la prison qui se devait d’être un lieu de rééducation et non de souffrance.
Il ajoute également que les défenseurs des droits humains et les autorités pénitentiaires à prendre conscience de la gravité de cette question et de chercher de solutions y adapté.
A noté que cet atelier a connu la participation du commissaire provincial en charge de la justice, des directeurs de la prison centrale de Bukavu et celle de Kabare et d’un représentant du Bureau conjoint des nations unies aux droits humains.
L’atelier a réuni des acteurs pénitentiaires avec la facilitation du doyen de la faculté de Droit de l’Université Officielle de Bukavu, le professeur Thomas FURAHA et Maître Armand MUHIMA.
Les recommandations étaient globalement allées dans le sens abolitionniste mais aussi d’inviter le gouvernement et ses différents acteurs intervenant dans les prisons et des le domaine des droits de l’homme , à rendre humaine la vie en prison sur tout pour ceux-là qui vivent dans le couloir de la mort.
Thierry M. RUKATA