A quelques 6 jours du début de la campagne électorale pour l’élection des sénateurs en RDC prévue le 22 avril prochain et moins de 16 jours de l’élection des Gouverneurs, au Sud-Kivu, les activités relatives à la mise en place d’un bureau définitif devant conduire ce processus évoluent à pas de tortue.
En effet, alors que le bureau provisoire a déjà procédé à d’autres étapes importantes comme la validation des mandats ainsi que l’élaboration et l’examen du règlement intérieur de l’organe délibérant puis sa transmission à la Cour Constitutionnelle, la mission d’installer le bureau définitif est loin d’être réalisée.
Des sources à l’Assemblée Provinciale évoquent d’énormes difficultés auxquelles sont confrontés les députés provinciaux dans l’exercice de leurs missions et plus particulièrement le bureau provisoire.
Au chapitre de ces difficultés figurent celles d’ordre financier. En effet, expliquent des sources sur place, même faire fonctionner le simple secrétariat de l’organe délibérant est un casse-tête car il arrive parfois que les papiers manquent et même les moyens d’imprimer les documents pour la tenue d’une plénière.
Bien plus, renseignent nos sources, les députés seraient uniquement motivés comme ils sont au début du mandat.
Entre temps, nous apprenons que le président de l’organe délibérant et le rapporteur séjournent dans la capitale Kinshasa avec comme mission officielle de déposer le règlement intérieur de cette institution à la Cour Constitutionnelle qui doit vérifier sa conformité à la Constitution.
Des sources à l’Assemblée provinciale indiquent néanmoins que certains députés seraient déjà en train de retirer les fiches de candidature à différents postes au sein du bureau définitif.
Les mêmes sources affirment que les élections du bureau définitif, c’est une question de moins de deux jours qui peut être réglée une fois les membres du bureau provisoire sont de retour à Bukavu normalement le lundi 15 avril prochain et cela ne pourrait pas influer sur le calendrier des élections des sénateurs, Gouverneurs et vice-gouverneurs de province.
D’autres sources attribuent ce retard aux tractations continues entre acteurs politiques au niveau de Kinshasa qui peinent jusque-là à s’entendre sur la répartition des postes au gouvernorat et à l’assemblée provinciale du Sud-Kivu et même au niveau national.
Par Etienne Mulindwa