Les pluies diluviennes qui se sont abattues sur une majeure partie de la cité d’Uvira dans le territoire qui porte le même nom le week end dernier ont causé des dégâts humains et matériels impor
La rivière Ndarumanga a débordé provoquant ainsi l’inondation de plusieurs maisons au quartier Songo.
Cinq personnes ont été emportées par les eaux dont quatre d’une même famille et une femme a été engloutie par un mur qui est tombé sur elle lors de ces fortes pluies.
Cinq personnes mortes, huit blessées, une vingtaine de maisons détruites et d’autres submergées des eaux de pluie la nuit de vendredi à samedi 5 mai 2018 en territoire d’Uvira.
Les quatre enfants sont de la même famille résidant au quartier Songo à côté cathédrale Saint Paul d’Uvira.
Le père des victimes a eu la vie sauve parce qu’il n’était pas encore rentré quand il pleuvait. Selon des témoins, c’est vers trois heures du matin que les voisins ont constaté les dégâts et ont déterré les corps des enfants et leur maman.
La rivière Ndarumanga a débordé et a détruit même le canal nouvellement construit par la Caritas développement du diocèse d’Uvira. La cathédrale Saint Paul a été aussi submergée des eaux et de la boue.
Plus au Nord dans les quartiers Kakobe et Kasenga, l’image est semblable au déluge. Plusieurs maisons détruites et d’autres submergées des eaux de pluies. Au sud précisément au port de Kalundu, une femme est morte cette même nuit, ce qui fait un bilan de cinq personnes décédées.
Les travaux communautaires communément appelés “salongo“ prévus par l’autorité territoriale n’a pas eu lieu car chacun était occupé à récupérer ce qui pouvait l’être chez lui.
Tout Uvira est dans la désolation a indiqué le président de la société civile forces vives qui accuse les services étatiques violant les lois en donnant des autorisations de bâtir à des endroits non appropriés.
Notez que même les mûrs du stade de l’Unité d’Uvira se sont écroulés quelques jours avant après des pluies diluviennes causant ainsi des dégâts sur des parcelles avoisinantes.
Des sources sur place, nous apprenons que le volume des eaux du Lac Tanganyika aurait augmenté mettant ainsi en danger les maisons construites à ses abords. C’est le cas du marché Maendeleo ou les vendeurs vivent la peur au ventre car le Lac serait en train de récupérer quelques espaces.