50 acteurs impliqués dans la prévention des violences sexuelles et celles basées sur le genre attestent que la mauvaise gestion financière est l’une source des conflits dans les ménages au Sud-Kivu.
C’est à l’issue d’un atelier de réflexion organisée le Jeudi 17 décembre 2020 par la division provinciale du genre femme et enfant sur la problématique de gestion financière comme source des violences basées sur le genre dans les ménages au Sud-Kivu.
Au cours de cet atelier, les participants ont estimé qu’il faut un dialogue permanent entre les partenaires dans les couples pour une bonne gestion des ressources. Ceci pour éviter les frustrations entre l’homme et la femme et limiter ainsi les conflits qui pourraient subvenir.
La cheffe de division provinciale du genre Jacqueline Ngengele plaide pour des actions de sensibilisation à l’endroit des familles afin de leur permettre d’adopter une bonne gestion des revenues familiales
Elle ajoute que les sensibilisations ont déjà commencé dans certains coins de la province selon les moyens disponibles mais qui vont se multiplier avec les acteurs qui ont participé et qui sont appelés faire la même chose dans leurs axes d’intervention. Ngengele indique qu’avec l’appui de ses partenaires des grandes actions seront amorcées
L’un des participants Alain Makelele Kaoutchu de Food for Hungry annonce que son organisation va accompagner les campagnes des sensibilisations dans la province pour limiter tant soit peu ces conséquences occasionnées par la gestion opaque des ressources au sein des familles
Signalons que les participants sont venus des organisations de la société civile, des acteurs étatiques, des organisations féminines locales et internationales, des agences du système des nations unies et des journalistes.
C’est la conseillère chargée du genre au ministère du genre femme et enfant, le Docteur Justine Nanvura qui a représenté l’autorité à cet atelier. Il est financé par la Cooperation Suisse.
FURAHA CHITERA