Des pêcheurs euvrant dans la baie dite de Bukavu principalement ceux des axes Maliba, Ludjo, Ishungu, Lugendo, Mushwira et Kabonde entre Bukavu-Kabare et Kelehe sont toujours victimes des actes de vandalisme de la part des éléments des forces de sécurité et des agents qui se réclament de l’inspection de pêche et élevage.
Ces actes sont entre autres des arrestations suivies des tortures, les exigences de payer des taxes sans quittance et la saisie des filets quel qu’en soit le type ou l’endroit où ils exercent la pêche et cela sans explications.
Cette plainte est des pêcheurs exerçant sur cet axe relayée par la société civile locale de Lugendo dans le territoire de Kabare. Son présdient Mongane Rukiko Jospin indique que même des villageois qui font la pêche artisanale ne sont pas épargnés.
Dans un entretien avec Radio Maendeleo, il explique que les auteurs de tracasseries se font passer pour ceux veulent lutter contre la pêche illicite sur le Lac-Kivu pourtant aucun principe n’est respecté lorsqu’ils arrivent sur le terrain.
Mongane Rukiko Jospin se dit étonné de constater qu’aucun filet n’est épargné et la restitution est conditionnée par le paiement d’un montant qui varie entre 50 à 100 mille francs congolais du reste versés sans quittance.
Il regrette de constater que cette situation perdure sans aucune intervention des autorités malgré les alertes et dénonciations.
La société civile de Lugendo menace de passer à une vitesse supérieure des revendications car, rappelle-t-il, la population de cette partie du Sud-Kivu vit essentiellement de la pêche.
Contacté à ce sujet, un des agents de l’inspection de pêche et élevage affecté dans cette partie du Sud-Kivu rejette toutes ces accusations. Il explique que la mission consiste à faire respecter les ordres donnés par sa hiérarchie dans le but de protéger le Lac-Kivu.
Se réservant des commentaires supplémentaires, il rappelle qu’il est interdit d’exercer la pêche aux alevins, dans les zones considérées comme maternité pour poissons, la pêche au tambour et l’utilisation des filets prohibés.
Par Alain Kabika