Le bureau de coordination de la société civile propose de mettre en place un plan de désengorgement de la ville de Bukavu comme l’une des principales solutions pour réduire les catastrophes et les constructions anarchiques.
De ce fait, il préconise d’étendre la ville de Bukavu vers d’autres espaces non encore occupés en vue de premettre à la population d’acquérir des parcelles au lieu de s’entasser dans un même lieu.
La vice présidente du bureau coordination de la société civile du Sud-Kivu Marie Migani qui l’a dit au cours d’un point de presse tenu le week-end dernier, met en cause les agents du cadastre dans la distribution des parcelles dans la Ville de Bukavu même à des sites impropres à la contruction.
Marie Migani interpelle aussi les habitants qui mettent la vie de leurs familles en danger en contruisant dans des sites impropres à la construction.
« … c’est le désengorgement de la ville de Bukavu qui peut être une solution puisque il y a des constructions anarchiques de façon que lorsqu’une maison est atteinte par le feu, au moins 50 maisons peuvent être affectées. Mais si des maisons étaient distancées, ça pourrait aider. Parfois nous disons que le véhicule anti incendie est venu après. Mais même si il vient avant, il va passer par ou ? Nous même nous construisons et nous manquons même par ou faire passer un cercueil… là nous interpellons fortement les agents au service du cadastre parce que ce sont eux qui distribuent de manière anarchique des parcelles sans tenir compte des normes urbanistiques… », insiste la vice-présidente du bureau de coordination de la société civile du Sud-Kivu.
Les constructions anarchiques et sur des sites impropres à la construction sont parmi les raisons à la base de différentes scènes de désolation auxquelles on assiste à Bukavu notamment les éboulements et les incendies difficiles à gérer suite à la promiscuité des maisons.