Les territoires de Kabare et Kalehe font face à des difficultés qui impactent négativement sur la bonne gouvernance et le respect des droits humains.
C’est entre autres les arrestations arbitraires, les conflits entre éleveurs, la perception des taxes illégales et les cas des violences sexuelles, l’ivresse publique, l’utilisation des enfants dans différents travaux et l’exclusion de la femme à l’héritage.
Ces problèmes sont contenus dans le cahier des charges des habitants de ces deux territoires présenté aux autorités au cours d’une table ronde organisée par le Syndicat d’initiative de Kasha, SIKASH, en partenariat avec OXFAM avec l’appui financier de l’ambassade de la Suède.
Il ressort de cette activité que certains problèmes sont en voie d’être résolus grâce à l’implication des autorités territoriales. C’est notamment le vol et la justice populaire, à en croire le chargé des programmes de SIKASH, Landry Kanyuri.
De son côté le coordonnateur de SIKASH, Godefroid Kabobya les engagements pris par différentes autorités à l’issu de cet atelier permettront aux décideurs de prendre des mesures pouvant améliorer le quotidien des habitants.
Un des animateurs de SIKASH dans le territoire de Kalehe, Alain Zirimwabagabo espère que les communautés vont vivre le changement après la présentation de leurs problèmes aux autorités.
Le chef de la chefferie de Kabare, le mwami Désiré Kabare Rugemanizi II, renseigne qu’il y a de l’évolution dans son entité et demande que l’état accompagne les entités territoriales décentralisées, ETD pour faire respecter certaines mesures en vue d’une bonne gouvernance.
Représentant le ministre des droits humains, son directeur de cabinet maitre Alain Akili rassure qu’ils vont faire le suivi des recommandations pour se rassurer du respect des droits humains en province.
Cette table ronde s’est tenu dans le cadre du programme de gouvernance et protection : nos droits et devoirs exécuté, dans huit villages de Kabare et Kalehe