Certains agents à la division provinciale du plan au Sud-Kivu dénoncent les cas d’abus de pouvoir commis par l’actuel chef de division et demandent qu’une mission d’enquête soit effectuée en vue de rétablir tous les agents dans leurs droits.
C’est ce qu’on peut lire dans une lettre adressée au gouverneur de province avec copie à la Rédaction de Radio Maendeleo.
Dans cette lettre, les signataires accusent le chef de division plusieurs abus notamment la violation des prescrits de la loi fondamentale et des prescrits de la loi portant statut des agents de carrière des services publics de l’état et des règlements administratifs.
Ils citent aussi le recrutement irrégulier des nouveaux agents nouvelles unités ayant de faux titres académiques, la création et l’affectation abusives des cadres et agents dans des antennes du plan, la promotion d’une administration parallèle au sein de la division et la mécanisation des personnes décédées.
Dans cette même correspondance, les agents lésés déplorent aussi le fait que certains chefs de bureau aient été remplacés en violation du statut du personnel de carrière des services publics de l’état qui protège le travail de tous les agents.
Pour eux, il temps qu’une enquête soit diligentée au sein de cette division en vue d’établir les responsabilités et rétablir les agents victimes de cette mauvaise gestion dans leurs droits.
Contacté, le chef de division provinciale du plan Kasholo JUSTIN rejette en bloc toutes ces accusations et parle d’une perte de vitesse des signataires après la promotion de certains jeunes agents au poste de Chefs de Bureau où ils assumaient l’intérim.
Selon lui le recrutement des agents de l’état n’est pas une émanation de la division du plan mais du ministère du ministère en charge de la fonction publique et la dernière régularisation des dossiers des nouvelles unités date de 2018.
JUSTIN KASHOLO demande à ces agents indignés de regagner leur poste de travail de peur d’être déclarés déserteurs conformément aux textes qui fixe un délai de huit jours en cette matière et appelle tous les agents au respect des textes qui régissent le secteur.
Par Pascal Boji