De novembre 2019 à Février 2020 soit quatre mois, la plateforme conseil des organisations féminine agissante en synergie COFAS a enregistré 56 cas de violences sexuelles dans 4 axes où elle est active en province du Sud-Kivu.
Ces axes sont Lunvungi dans la plaine de la Ruzizi ; Walungu et Burhale dans le territoire de Walungu, Kamituga en territoire de Mwenga, Bagira et Panzi dans la ville de Bukavu.
L’annonce a été faite lundi 30 Mars au cours d’un point de presse que Cofas a tenu en la salle Concordia de l’archevêché de Bukavu dans la commune d’Ibanda.
Parmi ces 56 cas enregistrés par COFAS 14 ont été jugés des cas grave et qui méritent l’attention des tous les acteurs surtout les autorités afin de punir les auteurs et diminuer l’ampleur des violences sexuelles et celles basées sur le genre en province du Sud-Kivu.
Le secrétaire exécutif du COFAS Pierre Masonga Zihalirwa explique cela parce que les auteurs sont ceux-là qui sont censés protéger les habitants mais participent directement et indirectement aux viols et violence sexuelles dans la communauté.
Il cite également le viol commis sur les enfants et les viols collectifs signalés parmi les 56 cas dénoncés et référer par COFAS a travers ses organisations membres et ses animateurs formés en cette matière auprès des instances compétentes.
La présidente du conseil d’administration de COFAS Joséphine Kusinza indique que les lois et textes nationaux et internationaux existent mais souffrent de la mise en oeuvre. Elle demande l’implication totale des autorités a tout le niveau pour y remedier.
Ces activités organisées dans le cadre du programme JAD financées par le PNUD visent à prévenir et à guérir les blessures issues des SVBG dans la communauté.
Furaha Chitera