La plateforme conseil des organisations féminine agissant en synergie COFAS en sigle a totalisé en seulement huit mois 71 cas de violences sexuelles pour 4 axes dans lesquels elle était active en province du Sud-Kivu dont 14 déclarés plus graves.
Ces axes sont LUVUNGI dans la plaine de la Ruzizi, WALUNGU et BURHALE dans le territoire de WALUNGU, KAMITUGA en territoire de MWENGA et BAGIRA et PANZI dans la ville de Bukavu. L’annonce a été faite lundi 08 Décembre au cours d’un point de presse que COFAS a tenu en la salle Concordia de l’archevêché de Bukavu en commune d’IBANDA.
Selon la secrétaire exécutive du COFAS, Joséphine KUSINZA ces 14 cas jugés grave méritent l’attention des tous les acteurs surtout les autorités pour punir les bourreaux et réduire l’ampleur des violences sexuelles et celles basées sur le genre en province du Sud-Kivu.
Notre source ajoute que ces 14 cas ont été jugés trop graves parce que les acteurs sont ceux qui pouvaient protéger les habitants mais qui participent directement ou indirectement aux viols et violence sexuelles dans la communauté
Elle cite notamment le viol commis sur les enfants et les viols collectifs signalés parmi les 71 cas dénoncés et référer par COFAS à travers ses organisations membres. Joséphine KUSINZA pense qu’une grande synergie qui intègre toutes les parties prenante soit la société civile et les autorités doit être mis en place pour juguler le mal.
Ces activités organisées dans le cadre du programme JAD financées, par le PNUD, visent à prévenir et à guérir les blessures issues des SVBG dans la communauté. COFAS prévoit également des plaidoyers à tous les niveaux pour que l’action du gouvernement soit visible dans la lutte contre les violences sexuelles et celles basées sur le genre.
Furaha CHITERA