Deux jeunes garçons présumés voleurs ont été tués par des habitants en colère dans le groupement de Kagabi dans le territoire de Kabare. Ces jeunes garçons feraient partie d’un groupe de personnes qui insécurisent les habitants dans cette partie du Sud-Kivu.
Des sources sur place parlent de 3 jeunes qui ont été attrapés avec des objets notamment des motos et autres objets ménages qui auraient été volés la semaine dernière.
Les habitants en colère ont réussi à mettre fin à la vie de deux d’entre eux avant de jeter leurs corps au bord d’une rivière, explique Moise Biringanine, coordonnateur du cadre de concertation de la société civile.
L’un de ces voleurs a réussi à s’échapper vers une destination inconnue indique-t-il tout en condamnant le recours à la justice populaire.
2 autres bandits brûlés vifs à Mumosho
Et dans le groupement de Mumosho toujours dans le territoire de Kabare, deux autres présumés voleurs ont été brûlés vifs dans la ville de Mandwa, sous village de Chirinja. La société civile locale indique que ces deux présumés bandits font partie d’un groupe auteur de plusieurs cas de pillage et insécurité dans cette partie du Sud-Kivu.
L’un d’eux a été arrêté en pleine opération avant de subir la vindicte populaire. L’autre présumé bandit se serait présenté avec l’intention de sauver son collègue mais il a aussi été maîtrisé par la population puis lynché sur le champ.
Il s’agit des garçons bien connus dans l’entité parmi lesquels un fils d’un cadre de base de la place, indique Chizungu Nyankiko, président de la société civile de Mumosho qui invite également la population à la solidarité et à la vigilance en cette période.
Et dans un message partagé à Radio Maendeleo, le président de la Jeunesse du village de Nyantende dans le groupement de Mumosho déplore la recrudescence de l’insécurité qui fait des victimes.
Pour ce cas précis, ce groupe de bandits a réussi à opérer dans plusieurs maisons emportant argent, téléphones portables et autres biens de valeur et blessé grièvement une personne qui suit les soins dans une structure sanitaire de la place.
Par Etienne Mulindwa