Deux questions orales viennent d’être déposées au bureau de l’Assemblée provinciale du Sud-Kivu.
La première initiée par le député venant Rugusha contre le ministre provincial des infrastructures et travaux publics Bizimungu Doli et l’autre est initiée par le député Maheshe Mushambarwa Cléophas contre le ministre de l’Education primaire et secondaire Isaac Buchekabiri.
Le député Venant Rugusha reproche au ministre des travaux publics de ne pas s’impliquer en vue de trouver une solution et achever les travaux effectués sur le site dit chez Kibonge dans la commune de Kadutu.
Selon l’élu du territoire de Kalehe, il est anormal que les travaux durent plusieurs mois sans aucune assurance sur leur aboutissement. Venant Rugusha pense que le ministre doit également s’expliquer sur la dégradation exagérée des routes à travers toute la province.
« … la situation des infrastructures au niveau de la province est déplorables ; les ports, les ponts et les aéroports, tout le monde le sait… Plus particulièrement cette question porte sur la bretelle communément appelée Kibonge. Il y a déjà plusieurs mois que les travaux ont démarré sur ce tronçon soit disant qu’un commerçant de la place allait aménager cet endroit… depuis plusieurs mois, les travaux sont aux arrêts. On se demande pourquoi et ce que fait le gouvernement provincial et particulièrement le ministère des infrastructures… aujourd’hui, à la place de la route, c’est un marché pirate qui s’est installé. On se demande le rapport qu’il y a entre le marché et la route… », explique le député Venant Rugusha.
Pour sa part, le député Maheshe Mushambarwa Cléophas veut voir le ministre de l’enseignement primaire Isaac Buchekabirhi s’expliquer sur la persistance de la prime dans les écoles et d’autres frais illégaux.
Selon lui, il est également anormal que les élèves finalistes des écoles primaires passent plusieurs années sans avoir leurs certificats de fin d’études.
Selon la procédure, une fois les deux questions orales réceptionnées, le bureau les transmet aux concernés qui sont obligés d’y apporter des éléments de réponses dans les huit jours dès la réception.
Dans le cas ou les réponses sont convaincantes, l’initiateur conclut par une satisfaction. Dans le cas contraire, l’initiateur peut conclure par une interpellation et probablement une motion de défiance.