La Présidente de l’Assemblée Nationale de la République Démocratique du Congo Jeanine Mabunda loue le travail abattu par l’hôpital de Panzi dans la prise en charge des victimes des violences sexuelles.
Elle promet de s’impliquer pour qu’il y ait une loi au niveau national qui reconnait les enfants issus des viols afin qu’ils bénéficient d’une prise en charge.
Jeanine Mabunda l’a dit à l’issue d’une visite qu’elle a réalisée à l’Hôpital de Panzi Jeudi 20 Février 2020 dans le cadre de ses vacances parlementaire au Sud-Kivu.
La présidente de l’assemblée nationale précise que le gouvernement accompagne déjà le combat contre les violences sexuelles qui au début était une affaire des organisations de la société civile
« il y a une sensibilisation qui a été faite au niveau de l’Etat congolais puisqu’au départ, le combat de lutte contre les violences sexuelles était une affaire de la société civile, du Docteur Mukwege mais aujourd’hui en RDC, c’est un sujet qui est dénoncé rapidement pour qu’on puisse punir les acteurs. Le chef de l’Etat congolais, dans son discours au congrès, est revenu sur ça… Bien sûr nous; accompagnons le Prix Nobel dans cette lutte. Il y a une volonté d’évoluer par rapport à ça », rassure-t-elle.
Notre source témoigne la détermination de l’Etat congolais à poursuivre la lutte contre l’impunité qui est l’un des facteurs favorisant le viol et violences sexuelles.
Dans son speech, le médecin responsable du staff de l’Hôpital de Panzi le Docteur Antoine Nfundiko indique que le passage de la présidente de la chambre basse du parlement est d’une importance capitale.
Il estime que ce passage lui permet de découvrir que l’hôpital de Panzi et espère que grâce à cela, son hôpital pourrait bénéficier des subventions nécessaires de la part de l’Etat congolais.
Antoine Nfundiko indique que le vote d’une loi pour la reconnaissance des enfants issus du viol est d’une importance capitale car leur cas est difficile à traiter sans la loi.
Furaha Chitera