Dans l’objectif de prévenir les antivaleurs et les inégalités du genre dans les pays des Grands Lacs, dans le secteur de l’éducation, une conférence régionale sur l’accès et le maintien des filles à l’école et la participation de la femme dans la gestion de ce secteur se tient à Nairobi au Kenya, à partir du 28 Mars courant.
Les institutions telles que la CIRGL, l’OIF, les membres des gouvernements des pays et les organisations de la société civile réfléchissent sur ce qui reste à faire après avoir chacun dans son coin mis sur pieds des politiques et mesures qui visent à maintenir la fille à l’école.
Selon la coordonnatrice du projet éducation de la fille pour un avenir meilleur, EDUFAM Nicole Nyangolo qui organise ces assises, le souci est qu’à l’issu de cette rencontre des nouvelles orientations soient définies pour ce qui n’a pas marché malgré qu’il y ait des avancées significatives signalé de tous les côtés.
La question sur la mise en application des textes qui reste un défi et des échanges directs sur les mécanismes de suivi des engagements des uns et des autres dans la promotion de la femme dans les instances décisionnelles en éducation.
Dans son mot de circonstance la présidente de la concertation des collectifs des associations féminines des grands lacs COCAFEM qui implémente le projet EDUFAM Margueritte Mutumuabi indique que cette rencontre permet aux participants de faire connaissance des études menées en RDC ; au Burundi et au Rwanda pour réorienter la lutte et s’approprier les efforts des collègues.
Au cours d’un panel sur les actions des gouvernements, la ministre provinciale de l’enseignement primaire, secondaire et technique du Sud-Kivu en RDC Geneviève Mizumbi précise qu’avec la politique de la gratuité de l’enseignement primaire prônée par le Chef de l’Etat co’golais, et la mise en œuvre de la Stratégie Sectorielle de l’Education et de la Formation 2016-2025, son pays la RDC s’attèle tant bien que mal à améliorer l’accès, la qualité et la bonne gouvernance dans les écoles.
En plus de la gratuité de l’enseignement de base, la représentante du ministère nationale de l’EPST Idy Byote Marie ajoute que le projet de 145 territoires en cours en RDC prévoit de réhabiliter les écoles dans la sensibilité à l’équité du genre pour relever les vulnérables parmi lesquels les filles et les personnes handicapées.
Les études qui reviennent sur le manque des références soit des femmes dans les instances décisionnelles suggèrent que les gouvernements hissent les femmes pour constituer un encouragement de fille qui doivent terminer avec succès leur cursus scolaire.
Signalons que les représentants des ministères du genre, famille et enfants prennent également part à cette conférence régionale parmi lesquels la commissaire générale du genre du Sud-Kivu Kinja Mwendanga Beatrice.
Furaha CHITERA