Lancés depuis plus de 3 mois, les travaux de construction du pont sur la route nationale numéro 2, à Bugabo, juste à l’entrée de l’Institut Supérieur de Développement Rural ISDR tardent toujours à s’achever malgré plusieurs annonces.
En dépit des rassurances faites par l’autorité de tutelle qui avait donné un délai de 3 semaines pour achever ces travaux, la Société Congolaise de Construction semble montrer ses limites car l’allure avec laquelle ils sont exécutés ne rassure pas.
Pour l’instant, les usagers du tronçon allant de la Place de l’Indépendance jusqu’à Chiriri et Kadutu en passant par le Lycée Wima doivent prendre leur mal en patience et s’habituer à la souffrance leur imposée à cet endroit.
En effet, les élèves, étudiants et autres usagers sont obligés de traverser en mettant leurs pieds sur de pierres posées dans l’eau et lorsqu’il a plu, se faire transporter moyennant paiement d’une somme d’argent alors que les véhicules sont obligés de contourner sur avenue Industrielle puis vers l’ancienne Coopérative.
Alors que les habitants attendaient l’achèvement de ce pont, la Société Congolaise de Construction a choisi d’ouvrir un autre chantier précisément sur le pont juste après le Lycée Wima. Ici aussi, la vitesse des travaux ne rassure pas les usagers.
Comme d’autres usagers, Fiacre KALUGUSHA du Mouvement Citoyen LUCHA regrette ce comportement affiché par la société SOCOC.
Pour lui, il est temps mettre au clair certaines questions vitales que de laisser la population dans la souffrance.
Rencontré sur le chantier le jeudi 7 novembre 2024, le Directeur Technique de la Société Congolaise de Construction a précisé qu’il ne pouvait pas répondre aux questions de Radio Maendeleo. D’autres techniciens de cette société joints à ce sujet ont réservé une fin de non-recevoir aux questions leur adressées.
Par Omeur Mudekereza