Le Bureau de Coordination de la Société Civile du Sud-Kivu veut voir la cessation des hostilités dans la partie Est de la RDC et l’application de la résolution 2773 du Conseil de Sécurité des Nations afin de mettre fin à la crise sécuritaire au Pays.
Ceci car le Conseil de Sécurité des Nations Unies est le seul rempart sur qui repose toutes les nations en conflit. Ceci est contenu dans une publication rendue publique et qui reprend le cri de détresse de la population.
Dans cette publication, le Bureau de Coordination de la Société Civile du Sud-Kivu retrace de manière détaillée la situation que traverse la province en cette période tout en soulignant l’urgence à la paix et l’application de la résolution 2773 des Nations Unies
Notre source exprime son regret de voir que le Conseil de Sécurité a déjà plusieurs crises à gérer mais celle de la RDC semble le fatiguer pourtant le peuple continue de croupir dans la misère avec la situation humanitaire qui se détériore tous les jours.
Dans les zones dites libérées tout comme dans celles encore sous l’emprise du pouvoir de Kinshasa, la société civile du Sud-Kivu plusieurs difficultés notamment dans le secteur des droits humains, la situation socio-économique et sécuritaire.
Cette structure citoyenne par de l’enrôlement forcé des enfants dans les groupes armés, l’abandon d’enfants, les cas d’enlèvements et tortures, l’imposition des taxes illégales, l’entretien des barrières illégales et payantes, la privation des libertés fondamentales ainsi que la réduction sensible des droits de circulation.
De même, poursuit Me Néné Bintu, présidente du Bureau de Coordination de la Société Civile qui signe cette note, les populations sont actuellement privées d’accès aux soins de santé de base et ne peuvent plus accéder aux services sociaux de base telles que l’eau et l’électricité, tous les humanitaires ayant été contraints de fuir les zones d’intervention.
Il en est de même de la fermeture continue des banques et l’inactivité des plusieurs services étatiques et des organisations humanitaires, ce qui a privé des milliers des familles des ressources nécessaires pour la survie, occasionnant ainsi une vulnérabilité sans précédent.
Au regard du tableau jugé sombre, la Société Civile du Sud-Kivu est reconnue comme une Société civile du Sud-Kivu estime que la guerre est économique et il faut des solutions économiques mais pas à n’importe quel prix.
La Société Civile du Sud Kivu refuse tout bradage de ses minerais et s’oppose à l’exclusion du Parlement congolais aux négociations. Bien plus, cette structure refuse l’oubli des besoins prioritaires de communautés locales appauvries et impactées par l’exploitation illicite et sanguinaire des minerais.
Dans le même sens, elle veut un dialogue sincère entre congolais pour consolider la cohésion sociale et exprime son souhait de voir la fin de l’impunité, de la corruption, des véritables gangrènes qui ont élu domicile dans toutes les institutions de la République.
Par la Rédaction