La situation sécuritaire à Bunyakiri dans le territoire de Kalehe reste confuse. Selon le chef de poste d’encadrement administratif de Bunyakiri Jean Mwanuka Bihoo les raiya mutomboki qui ont brûlé et occupé la position des FARDC à Bitale mardi dernier ont été délogés par l’armée loyaliste dans la soirée.
Des tirs qui ont été entendus aux environs du centre de Kambale, Kambegeti et Bitale font suite aux actes de vols perpétrés par ces rebelles dans des boutiques et maisons des paisibles citoyens.
« Les FARDC ont surpris ces rebelles en cours de route avec des chèvres et autres biens mais qui ont été récupérés. Un jeune garçon de 16 ans et fils à un officier supérieur des FARDC a été emporté dans la forêt par ces rebelles. Ces assaillants multiplient depuis plusieurs jours des menaces d’attaque dans plusieurs localités, une situation qui crée une psychose au sein de la population locale », regrette Mwanuka.
Les activités socioéconomiques sont paralysées et certains habitants ont commencé à fuir pour se rendre dans des coins plus sécurisés, ajoute Jean Mwanuka.
Ces informations sont également confirmées par la société civile locale qui parle d’une paralysie totale des activités depuis lundi 2 octobre 2017.
Du côté de la trente-troisième région militaire, l’on indique que les forces armées basées à Bunyakiri sont injoignables depuis le matin. Des sources au sein de la cellule de communication, nous apprenons qu’ils étaient en pleine opération.
Pendant ce temps, c’est le haut plateau du côté de BUZI qui est toujours occupé par la coalition des rebelles Nyatura et mai mai Kirikicho comme confirmé par l’administrateur du territoire de Kalehe Gérard Nkwana ce mardi 3 octobre.
Ce dernier précise que la situation sécuritaire reste relativement calme dans d’autres coins de ce territoire.
Pour sa part, la société civile sous noyau de Numbi craint les conséquences sur la population locale en cas d’affrontements lors du retour des FARDC. Selon lui, les rebelles ont affirmé que si les FARDC négocient avec eux, ils pourront quitter facilement mais en cas d’affrontement, ils sont prêts à résister.