Le Gouverneur de Province Théo Ngwabidje vient de signer un arrêté modifiant celui de 2011 portant des mesures d’assainissement des agglomérations urbaines et rurales dans la province du Sud-Kivu.
Cet arrêté se focalise notamment sur les mesures d’hygiène publique, l’établissement de l’entretien des dépendances des voies publiques, les encombrements sur la voie publique ainsi que la circulation et stationnement des charrettes, véhicules, camions de plus de 10 tonnes et remorques.
Concernant l’hygiène publique, l’arrêté prévoit l’institution des travaux d’assainissement obligatoires, la construction des fosses d’incinérations pour les ordures ménagères et des fosses à ordures non dégradables.
Selon l’esprit de ce texte, tous les habitants doivent prendre des dispositions pour assurer la propreté dans leurs parcelles.
Ils doivent éviter de créer des conditions qui favorisent le développement des maladies à travers le stockage des immondices et l’orientation des eaux ménagères ou les eaux des toilettes sur la chaussée ou des endroits publics.
Concernant l’établissement de l’entretien des dépendances des voies publiques, le Gouverneur enjoint tous les propriétaires des maisons ou terrains situés le long des rues de prendre toutes les dispositions pour que la propreté y soit assurée et que la circulation ne soit pas obstruée.
Dans le même sens, l’obligation est faite aux propriétaires des immeubles aux abords des artères publics de réfectionner en béton les trottoirs y attenants et une interdiction formelle d’étaler des produits sur les trottoirs est mentionnée dans le dit arrêté.
L’autorité provinciale exige également l’évacuation des véhicules, containers et autres kiosques qui jonchent la route à défaut de quoi, ce travail devra être fait par l’autorité locale compétente mais aux frais des propriétaires.
Cet arrêté interdit d’entreposer sur la voie publique des matériaux de construction sous peine d’être saisis par l’autorité compétente mais aussi d’y faire rouler des brouettes et des charrettes.
Dans ce texte, le Gouverneur fixe des sanctions à tous les contrevenants. Il s’agit d’une servitude pénale principale d’un à six mois et d’une amande allant de 100 à 10 000 dollars américains.
L’autorité provinciale précise que les recette provenant de ces pénalités sont versées au compte du gouvernement provincial et sont exclusivement affectées à la salubrité de l’entité qui a subi le dommage.