L’insécurité prend une allure de plus en plus inquiétante ce dernier Gans la ville de Bukavu et ses environs.
Cette insécurité se manifeste sous diverses formes notamment les incursions dans des maisons des paisibles citoyens, les cambriolages ainsi que la présence des bandits armés qui profitent de la tombée de la nuit pour tracasser la population.
Dans plusieurs alertes parvenues à la Rédaction de Radio Maendeleo, il ne se passe plus un jour sans enregistrer des attaques au sein des domiciles dans différents quartiers des trois communes que compte la ville de Bukavu.
Le dernier cas c’est l’assassinat de deux personnes dont une femme âgée d’environ 40 ans, épouse de Mr Baudouin Kaduli, chef d’avenue Mulungulungu 2 dans le quartier Panzi en commune d’Ibanda dans la nuit de mercredi à jeudi 7 Aout 2025.
D’après la société civile sous-noyau communal d’Ibanda, ces bandits ont opéré pendant plusieurs heures et ont réussi à blessé grièvement trois autres personnes au cours de cette attaque.
Murhula Machumbiko, président de la société civile sous-noyau communal d’Ibanda en parle :
« Nous assistons à une recrudescence inquiétante des cas d’insécurité dans presque tous les coins de la commune. Il ne se passe plus un jour sans que l’on nous signale une attaque, un vol ou une agression. Nous lançons un cri d’alarme aux autorités pour qu’elles agissent rapidement. »
En plus des attaques dans des maisons, d’autres bandits souvent munis d’armes blanches se placent à des endroits obscurs et pas suffisamment fréquentés autant dans la commune d’Ibanda, la commune de Bagira et dans la commune de Kadutu.
Ces bandits extorquent des téléphones portables, de l’argent et tous les biens trouvés entre les mains de leurs victimes. C’est le cas sur avenue Patrice Emery Lumumba, sur avenue Muhungu SNEL et Muhungu Telecom ainsi que sur avenue Industrielle en commune d’Ibanda.
Ces cas sont aussi rapportés à Kadutu précisément vers l’avenue Georges Defour, vers l’Institut Kasali, sur la route allant du Lycée Wima vers I’ISTM/Bukavu ainsi que vers le rond-point Carrefour en commune de Kadutu.
Des victimes parlent d’une violence extrême subie dans une période de stress au point qu’elles ne savent pas résister à leurs bourreaux. Pour plusieurs acteurs sociaux, il est temps que les autorités en place traitent cette question à la hauteur des dangers qu’elle présente pour les populations à Bukavu et dans les territoires.
Dans une communication à la presse, le chef adjoint du quartier Panzi Christophe Itongwa appelle les habitants à renforcer la vigilance citoyenne en dénonçant tout cas suspect et encourage les cadres de base à poursuivre le contrôle strict.
Il appelle également la hiérarchie de l’AFC/M23 à renforcer la sécurité au profit des habitants non seulement du quartier Nkafu mais aussi sur l’ensemble de la ville de Bukavu.
Par Étienne Mulindwa