Au total 31.710 personnes réunies au sein de six mille trois cent trente-neuf ménages (6.339) sont sinistrés de suite des inondations causées par la montée des eaux du Lac-Tanganyika dans la ville de Baraka en territoire d’Uvira.
Dans cette ville, les quartiers les plus affectés sont AEBAZ, Mwemezi, Matata, Moma et Mwandiga. Ceci est contenu dans un rapport que vient de rendre public le maire de Baraka Isaac M’MBucwa Hussein après une mission de suivi et de mise à jour des personnes affectées par cette situation.
Dans ce rapport, le maire de la ville de Baraka indique que c’est depuis Mars 2024 qu’il s’observe une montée spectaculaire des eaux du Lac Tanganyika provoquant ainsi des inondations des construites sur le littoral.
Dans les vallées jadis cultivées comme Kenya, Kitete et Bumba toujours à Baraka dans le territoire de Fizi, des centaines d’hectares de terres ont été détruits et les dégâts s’étendent même jusqu’en dehors des limites de la ville.
Le maire de Baraka Isaac M’Mbucwa ajoute que ces sinistrés vivent dans des familles de leurs proches, pour ceux qui en ont, et d’autres dans des maisons en location d’urgence.
Parmi les recommandations, l’autorité urbaine de Baraka parle d’un besoin urgent de trouver un terrain qui peut servir de nouveau lotissement pour les personnes sinistrées aux alentours de la ville.
Il propose également d’envisager la distribution urgente des kits abris à toutes les personnes sinistrées mais aussi des articles ménagers en plus des vivres et non vivres.
Vu que la zone de Baraka est endémique à certaines maladies comme le choléra, Isaac M’Mbucwa propose la distribution des purifiants d’eau, la mise en place de points de chloration ainsi que la construction et/ou réhabilitation des ouvrages d’eau et d’assainissement pour prévenir de nouvelles flambées.
Signalons que la ville de Baraka est située sur la rive occidentale du Tanganyika et de la pointe de la presqu’Ile d’Ubwari au sud de la province du Sud-Kivu. Elle a été confirmée ville par un décret présidentiel du 13 juin 2018.
Par Etienne Mulindwa